Le rôle de l’historien
Pour mieux le comprendre, commençons par rappeler qu’eux même définissent leur métier non comme une science exacte, mais un artisanat.
Selon eux, on n’apprend pas à être historien, mais on le devient avec le temps, car c’est l’expérience qui mettra l’enquêteur sur la bonne piste.
Le voici donc furetant dans les archives, les dénonciations, les témoignages et les rapports « oubliés » de tous, et tentant de comprendre les mobiles afin de reconstituer le puzzle qui permettra de placer toutes les pièces innombrables des enjeux humains.
Sa meilleure alliée ? La logique
C’est elle qui lui permettra de comprendre toutes les nuances de quelques phrases lâchées ici et là par les hommes qu’il traque :
Car le mensonge, la machination, le complot est au cœur de tout crime.
Lui contrairement à l’amour, n’est jamais gratuit…
Ainsi le travail de l’enquêteur historique tend non pas à résoudre un ou plusieurs meurtres, mais des millions.
Ce qui exige de lui plus que de la simple perspicacité, mais sans doute une véritable passion pour la vérité, car :
Et le processus est exactement similaire lorsqu’on parle de crime de masses
Alors… On en parle ?
